Les meilleurs moments du Tour Tour du monde en stop

04. Moments les plus touchants

Rencontre avec les chiffonniers sur la décharge de Phnom-Penh

L’émotion est la porte de la conscience” dit le proverbe. Effectivement, un tour du monde, ça change un homme. Durant ces 5 années passées autour du monde, je suis sorti de ma zone de confort pour aller voir le style de vie des habitants de la planète. J’y ai vu de nombreuses choses positives mais aussi de nombreuses scènes révoltantes ne pouvant laisser personne insensible.

La vision des conditions de vie d’une bonne partie de la population mondiale m’a poussé à profondes réflexions et a modifié ma façon de voir mon existence.

Dans cette brève, je ne souhaite pas insister sur les moments les plus durs que j’ai vus, simplement sur certaines rencontres ou expériences qui m’ont particulièrement marqué qu’ils relèvent du monde humanitaire ou non.

Ce classement est fait par ordre chronologique :

1) Rencontre avec les enfants victimes de cancer de l’hôpital Strasbourg-Hautepierre

Ma première expérience touchante vécue grâce à ce tour du monde eut lieu en fait avant même mon départ. Au début de l’année 2002, j’avais contacté les professeurs de l’hôpital de Strasbourg-Hautepierre afin de leur proposer de partager mon parcours avec les enfants de l’hôpital. Les professeurs avaient accepté ma proposition et durant plusieurs visites, nous avions préparé les enfants à ce « tour du monde par procuration » qu’ils allaient vivre. Ainsi, je me suis rendu à plusieurs reprises à l’hôpital rencontrer les enfants directement.

Ces rencontres furent très intenses. Jamais n’avais-je eu auparavant l’occasion de me rendre à l’intérieur d’un flux et jamais n’avais-je eu l’occasion d’interagir avec des enfants victimes d’une telle maladie. Je suis sorti de ces flux impressionné par le courage de ces enfants et plus que jamais heureux d’être en mesure de leur ouvrir une petite fenêtre sur l’extérieur via l’envoi de photos et emails des 4 coins du monde.

Ci-dessous, quelques photos avec les enfants. A gauche, Yasmin, à droite notre grande Laura qui nous a malheureusement quitté en 2005 mais qui restera à jamais dans nos cœurs.

2) Clair enfance, Dakar, Sénégal : « Visite de ma première ONG »

Le milieu des ONG était un monde tout à fait inconnu pour moi avant de partir pour mon tour du monde. Avant 2003, je savais à peine ce que ces 3 lettres signifiaient et n’avaient aucune idée de l’ampleur de leur travail. Durant mes 5 ans passés autour du monde, j’ai rencontré plus d’une centaine de ces organisations travaillant sur diverses problématiques. Ces rencontres m’ont permis non seulement d’avoir une meilleure idée de la situation sociale des pays traversés mais m’ont permis également de voir à quel point certaines personnes sont dévouées afin d’apporter un meilleur futur à de nombreux enfants. La première visite d’ONG eut lieu dans la ville de St Louis du Sénégal située entre la ville de Nouakchott en Mauritanie et Dakar, la capitale Sénégalaise. Durant cette visite, j’ai pu apprécier le travail de certains éducateurs cherchant à aider les enfants de la rue leur apprenant à lire et écrire, leur apprenant les bases d’une bonne vie en communauté et les aidant dans leur vie de tous les jours.

Ci-dessous, une photo d’un jeune enfant venant à l’ONG pour laver sa lessive.

3) Mission humanitaire à Itamarandiba, Minas Gerais, Brésil

Après 6 mois d’errance, je me rends dans le village d’Itamarandiba, un petit village Brésilien situé dans l’intérieur du pays bien loin de toute grande ville. L’objectif de cette mission était de souffler un peu mais surtout de me rendre un peu utile. Vivre l’espace de 3 mois dans un endroit reculé du Brésil fut une excellente expérience.

Une des expériences les plus touchantes de cette période fut l’accompagnement de plusieurs médecins se rendant dans des régions très reculées traitant des patients n’ayant souvent jamais vu aucun médecin de leur vie. Je me souviendrai notamment d’une femme âgée souffrante dans sa petite cabane dans laquelle il faisait une chaleur étouffante me tendant la main et me demandant de lui donner la mienne. A chaque fois que le médecin la touchait, elle serrait sa main contre la mienne montrant qu’elle souffrait.

Ci-dessous, une photo d’une rue de ce village et le logo de la préfecture où je donnais un coup de main :

4) Mur de séparation Etats-Unis / Mexique

Durant mes 15 mois passés en Amérique Latine, j’ai souvent entendu parler du rêve Américain. Malgré une image qui s’est fortement dégradée ces dernières années, le rêve Américain est toujours une réalité pour de nombreux latins vivant dans des conditions souvent difficiles.

Lors de mon séjour dans la ville de Tijuana à la frontière entre le Mexique et les USA, j’ai pu suivre une partie du mur séparant le premier monde du tiers monde et faisant le compte du nombre de personne mortes pour l’espérance d’une vie meilleure.

5) Rencontre avec aborigènes, Australie

« Comment se moderniser sans pour autant perdre son identité ? »…Cette question est plus que jamais d’actualité chez les peuples racine du monde entier. Combien de peuples indigènes ai-je rencontré pendant mon parcours qui se posaient cette question…L’exemple des aborigènes en Australie fut pour moi le plus frappant dans cette quête de sauvegarde de l’identité.

Mon séjour dans une communauté aborigène dans le village de Yuendumu dans le désert Australien et mes passages dans les villes d’Alice Springs et Darwin m’ont permis de voir une triste réalité. Celle d’un peuple ayant perdu sa culture, ses traditions, son identité et pour certain, leur raison de vivre. Cette perte de repères se traduit aujourd’hui malheureusement par une consommation d’alcool importante et des violences conjugales très fréquentes. Ci-dessous, 2 aborigènes rencontrés dans la rue…

Ci-dessous, une photo avec 2 enfants aborigènes qui, je l’espère, ne tomberons pas plus tard dans l’excès de consommation d’alcool comme tant d’autres de ces indigènes.

6) Cauchemar urbain

L’exode rural est l’un des phénomènes les plus importants du 21ème siècle. Depuis l’année dernière, le nombre de citadins dans le monde est plus important que le nombre de ruraux et ce phénomène va en s’amplifiant d’année en année. Malheureusement, faute de planning urbain et d’infrastructures adéquates, une grande majorité de ces nouveaux urbains vivent dans des conditions effrayantes souvent entassés les uns sur les autres dans des conditions d’hygiène atroces.

Pendant mon tour du monde, je me suis rendu dans un certain nombre de bidonvilles parmi lesquels ceux de l’immense ville de Djakarta. Ci-dessous, je vous propose 2 photos de personnes m’ayant marqué.

La première est une vieille dame qui ne peut plus marcher. La famille de cette dame la considère comme un poids et refuse de s’en occuper. Par conséquent, c’est le reste de la communauté qui lui apporte à manger. Elle vit au milieu d’ordures, ne peut pas bouger et n’a personne pour la promener. « Elle attend la fin de ses jours » me disait-on…Quelle tristesse !

Dans le même quartier de Cilincing, un bidonville de Djakarta, j’ai rencontré cette petite fille ouvrant des moules à longueur de journée. Le regard sombre de cette petite en dit long sur les conditions de vie dans ce quartier…

Plus de détails sur mon expérience dans les bidonvilles de Djakarta et sur le cauchemar urbain en cliquant ici.

Parmi les bidonvilles m’ayant marqué, je citerais également les favelas de Rio de Janeiro dans lesquels outre la misère, on y trouve une violence importante et un trafic de drogue incontrôlable pour les autorités.

7) Rencontre Sophea, Cambodge

Depuis plusieurs années, ma maman sponsorise les études d’une petite fille prénommée Sophea et habitant au milieu du Cambodge. Elles se sont envoyé des lettres depuis plusieurs années. Rencontrer cette petite qui a aujourd’hui 13 ans lors de mon séjour dans l’intérieur du Cambodge fut un grand moment. Photo ci-dessous :

Toujours au Cambodge, une experience m’ayant particulièrement touché fut la rencontre avec les enfants vivant dans les ordures de Phnom Penh, la capitale. Ces enfants vivent souvent entre les déchets et se nourrissent parfois de ce qu’ils trouvent entre les bouteilles de plastique…

8) Rencontre de Pena en Birmanie

« Tout le monde veut un changement mais comment l’obtenir quand on se fait tirer dessus dès qu’il y a un rassemblement ??? ». Ces paroles viennent de Pena, un jeune Birman rencontré pendant mon court séjour dans ce pays où aucune liberté n’existe et où la junte militaire est très répressive. Pendant mon tour du monde, je me suis rendu dans un certain nombre de pays contrôlés par une main de fer (Corée du Nord, Birmanie, Turkmenistan) et c’est dans ces pays que j’ai senti les gens les plus en détresse.

9) Volontariat dans un centre de Mère Teresa à Calcutta, Inde

« Les plus pauvres d’entre les plus pauvres », c’est ainsi que Mère Teresa avait qualifié ceux qu’elle souhaitait aider en priorité. Ceux dont personne ne souhaite s’occuper, ceux oubliés par la société, ceux dont les chances de réinsertion sont au plus bas. Mon séjour dans le centre de Pram Dam et mes expériences au dispensaire et au mouroir m’auront permis de voir des scènes humaines atroces. Plus de détails en cliquant ici sur cette expérience qui ne m’a pas laissé insensible.

10) Conditions des femmes en Afghanistan

L’Afghanistan est sans aucun doute le pays au monde où le droit des femmes est le moins respecté. Si la situation s’est sans aucun doute améliorée depuis la fin du règne des talibans, j’ai trouvé très triste la façon dont les habitants de ce pays considèrent leurs épouses…

Ci-dessous, photos de Burka portée par la majorité des femmes en Afghanistan.

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